Sri Lanka : L'ONU acceptera t-elle l'enquête sur les crimes commis par Rajapakse ?
21 février 2015 à 23:58,
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Le Sri Lanka cherche à obtenir le soutien de l'Organisation des Nations Unies pour une enquête nationale sur les crimes de guerre présumés commis sous l'administration de l'ex-président, Mahinda Rajapakse.
|ACTUEL MAE DU SRI LANKA - Mangala Samaraweera (© AFP)|
Mangala Samaraweera, ministre des Affaires étrangères du gouvernement sri-lankais qui a pris ses fonctions le mois dernier, se rendra à la ville suisse de Genève en Mars de tenir des pourparlers avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits Humains Zeid Ra'ad Zeid Al-Hussein, ministère des Affaires étrangères du pays a déclaré samedi.
Un fonctionnaire du Sri Lanka, qui a requis l'anonymat, a déclaré Samaraweera vise à informer Zeid al-Hussein sur les mesures que Colombo envisage de prendre dans le cadre de l'enquête.
L'ONU a mené une enquête de sa propre dans les revendications que près de 40 000 civils tamouls ont été massacrés sous le régime de Rajapakse dans les derniers mois d'une guerre sanglante, qui a duré de 1983 et 2009.
Rajapakse avait refusé de coopérer avec les enquêteurs internationaux dans la sonde quand il était au pouvoir.
Le mouvement des joueurs de la nouvelle administration au Sri Lanka pour effectuer la sonde interne a incité l'ONU à retarder la publication de son rapport. Le rapport, dont la libération avait été initialement prévue pour Mars, va maintenant pas publié avant Septembre.
Le nouveau gouvernement du Sri Lanka a pris des mesures pour améliorer la situation des droits humains dans le pays en introduisant des réformes et l'ouverture du climat politique dans le pays. Il a déjà gagné l'approbation parlementaire pour une loi de protection des témoins tant attendu.
Les groupes des droits internationaux et locaux, qui ont élevé des accusations portées contre l'ex-gouvernement pour supprimer la dissidence, avaient demandé l'approbation de la loi.
L'administration nouvellement élu a également promis d'obtenir l'approbation du parlement pour un projet de loi sur le droit à l'information.
L'ONU a estimé qu'au moins 100 000 personnes ont été tué dans la guerre civile au Sri Lanka. La dernière année de la guerre a vu les forces de sécurité: la victoire sur les rebelles, qui ont combattu pour l'indépendance.
Tamouls représentent environ 15 pour cent de la population du Sri Lanka.